Voici les 3 contrôles les plus régulièrement oubliés, sans lesquels l’apparition d’efforts parasites dues à la dilatation de l’arbre pourrait rapidement avoir raison de vos roulements.
Prévoir un palier libre et un palier fixe garantit aux roulements une durée de service optimale : nous allons voir ici quels contrôles doivent être effectués pour s’assurer que tout se passe comme prévu.
1. Contrôler les diamètres d’alésage
Toute tolérance donnant lieu à un ajustement incertain ou serrant engendrera immédiatement des efforts parasites au sein du roulement. On recommande en général une tolérance H7 ou G7 pour les diamètres d’alésage de logement, pour permettre un déplacement axial sans entrave.
2. Positionner correctement les bagues d’arrêt
Veillez à deux fois à ce que le roulement libre ne soit accompagné par erreur de bagues d’arrêts, au risque d’entraver le déplacement axial du roulement et d’engendrer une surcharge immédiate dans les deux paliers en même temps.
Pour ne pas se tromper, effectuez un inventaire précis des pièces à monter et groupez les paliers et accessoires associés.
3. Respectez toujours le positionnement d’origine des paliers
Etant donné qu’il n’y a pas de règle absolue en la matière, mieux vaut respecter les recommandations du constructeur.
Dans la pratique, on rencontre le roulement libre souvent du côté attaque, là où le déplacement est le moins entravé.
Le choix est parfois dicté par d’autres aspects du cahier des charges de la machine :
– Un roulement à rouleaux cylindriques , malgré qu’il soit axialement libre par définition, sera monté côté entraînement par courroies du fait de sa capacité de charge plus grande
– Un roulement à rouleaux toroidaux de ventilateur sera monté du côté roue, du fait de sa capacité à reprendre le déplacement axial et le mésalignement, tout en étant serré dans son logement, le rendant insensible aux effets centrifuges du balourd
Dans le cas où vous ne seriez plus sûr, n’hésitez pas à valider le positionnement de vos paliers auprès d’un fabricant de roulements.